Monseigneur MICAS à Cauterets

Après avoir visité d’autres clochers de l’ensemble paroissiale Pierrefitte-Davantaygue-Cauterets, il était temps pour notre évêque de monter visiter Cauterets. Notre curé, le père Bemadandji Abdel, souhaitait depuis longtemps inviter notre évêque à découvrir les spécificités de notre paroisse, perchée au bout de sa vallée.

A la rencontre du village de Cauterets

La fin d’après midi du 22 juillet était un peu fraîche mais sèche, donc propice à une visite de la ville avant la messe. Comme l’avait prévu notre curé, « si l’évêque vient nous rencontrer, il fera beau temps ».
Un petit groupe composé de notre doyen, de monsieur le curé, son vicaire, le père Blaise, le frère Ignace, le père François leur supérieur religieux et bien sûr quelques paroissiens ont tout d’abord accompagné l’évêque pour une visite du village, qu’il connaissait peu. Notre village peut s’enorgueillir de son architecture belle époque et son histoire fut admirablement contée le long des boulevards par Pascal Flurin. Et il y avait du monde à l’heure du retour des randonnées.

Station touristique oblige, il fallait bien sûr aller à la rencontre des commerçants qui sont pour certains d’entre eux, des artisans au savoir-faire ancien. Connaissez-vous notre véritable spécialité culinaire ? Non ce n’est pas la tourte… ce sont les berlingots. Cauterets partage cette délicatesse avec d’autres villes thermales, le but étant à l’époque de faire passer le mauvais goût laissé dans la bouche par l’eau sulfureuse. Nous avons encore trois fabriques de berlingots à Cauterets et l’évêque s’est rendu à l’une d’entre elles : Chez Marinette. Avec passion et humour, Eric Millet initia monseigneur Micas aux secrets de la fabrication. Et notre évêque repartit avec un beau diplôme en poche !

Célébrons ensemble

Monseigneur Micas présida la messe anticipée du samedi soir. Une assemblée fervente était présente. Des paroissiens ‘d’en bas’ sont même montés. Jean servit fièrement la messe. Monsieur le Maire était présent. L’église était superbement fleurie pour l’occasion par l’équipe qui y œuvre toute l’année. L’évêque s’adressa à tous les vacanciers et curistes présents. L’évangile du jour était la parabole du bon grain de l’ivraie (Mt 13, 24-43)

« Chaque chose en son temps »

L’évêque commença son homélie par cette phrase. Il l’opposa à notre propension à vouloir trop souvent tout maîtriser rapidement dans le quotidien de nos vies. Il énuméra toutes les images « sympathiques » décrites dans l’évangile. En effet ce texte n’exhorte pas à « une introspection intérieure trop sévère » mais rappelle plutôt que les biens terrestres nous ont été donnés « en gérance » – et qu’il nous faut bien la tenir. Pour autant nous n’en sommes pas maître et notre vie est dans la main de Dieu. Ainsi le résultat de nos entreprises ne nous appartient pas, tout comme nous ne devons pas faire nous-même le tri du bon grain de l’ivraie. Voilà la bonne nouvelle : Dieu nous invite à une posture spirituelle positive.

« La mauvaise nouvelle »

Mais la suite de la parabole nous rappelle que même en temps de vacances, nos actes et nos paroles continuent à avoir du poids. Et le prétexte que le bon grain et l’ivraie doivent pousser ensemble ne nous permet pas de faire n’importe quoi de notre vie. Le jour viendra où nous devrons rendre les comptes de notre gérance. Pas de pause admise dans notre vocation à la sainteté. Voici le cœur de l’évangile : la formidable confiance que Dieu nous fait pour grandir en responsabilité. « Organiser la création pour qu’y règne justice et paix, la beauté et la bonté de Dieu. »

Pour conclure son propos, Mgr Micas nous a exhorté à prier pour les jeunes des JMJ et à partager avec eux leur enthousiasme et leur ferveur.

Des paroissiens